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Quel bel été !

Quel bel été !

Ça fume, ça brûle, ça bronze et ça manque d'eau.

Et aussi, ça sent le trouble à l'Assemblée Nationale où le Code du Travail n'est plus détricoté mais simplement atomisé. Et tous les coups sont permis.

La vidéo n'est pas là pour en mettre plein la tête ni rire de l'inexpérience de Carole Bureau-Bonnard. Encore une fois, je trouve ça chouette d'avoir un renouvellement de cette ampleur chez nos représentants.

Mais au-delà des interventions des uns et des autres, c'est la méthode de vote qui semble poser problème aux députés ici. Carole Bureau-Bonnard prend la fâcheuse habitude de faire revoter les amendements, comme pour rappeler à ses camarades LREM qu'il faudrait peut-être lever la main, ou de les faire voter dans le désordre. Son confrère vice-président LREM Stéphane Mazars avait déjà usé du subterfuge en commission des lois. Olivier Dussopt (Nouvelle Gauche) va alors procéder à un quatrième rappel au règlement de la séance : "Lorsque vous appelez les votes, les députés lèvent la main ou ne la lèvent pas. Ils peuvent faire le choix de ne pas participer au vote. Ils peuvent faire le choix de s'abstenir, mal à l'aise par une disposition ou par conviction. Vous avez appelé le vote deux fois. Presque trois. De deux choses l'une. Soit cette situation ne se reproduit pas, soit, au nom de mon groupe, je serai amené à demander un scrutin public sur chacun des amendements déposés".