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Ce qui me meut

Ce qui me meut

Imagine no countries...

 

Bon nous n'y sommes pas encore mais depuis 1995 puis au fil des ans, jusqu'en 2011, il est devenu de plus en plus facile de circuler d'un pays à l'autre au coeur de notre vieille et belle Europe. Plaisir auquel je m'adonne sans même plus y penser mais dont l'importance m'est rapidement rappelé lorsque je quitte l'Espace Schengen.

La libre circulation des personnes est un droit majeur, aussi appelée la quatrième liberté.

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Voici les différentes étapes qui ont vu rejoindre vingt-sept pays :

 

26 mars 1995 : Allemagne, Belgique, France (avec des restrictions jusqu'en mars 1996), Luxembourg, Pays-Bas, Portugal et Espagne.

26 octobre 1997 : Italie

1er décembre 1997 : Autriche

8 décembre 1997 : Grèce

25 mars 2001 : Danemark, Finlande, Islande, Norvège et Suède

21 décembre 2007 : Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, République tchèque, Slovaquie, Hongrie, Slovénie et Malte.

12 décembre 2008 : Suisse.

19 décembre 2011 : Liechtenstein

 

Pour avoir droit à la libre circulation dans l’espace Schengen, une personne doit être en règle avec les lois nationales et européennes. Le ressortissant d’un État membre de Schengen doit être en possession de ses papiers d’identité à jour, et si son séjour dure plus de trois mois, il doit en informer l’État d’accueil en justifiant le motif de son séjour (emploi, ou recherche d’emploi, études et/ou avoir un revenu suffisant pour ne pas être une charge trop lourde pour cet État…).

 

 

Voilà ce que le Président actuel de la République française veut remettre en cause. Voici les nouvelles d'Allemagne puisque Berlin vient enfin de réagir :

La libre circulation dans l'espace Schengen constitue pour l'Allemagne "un bien précieux", a déclaré ce lundi un porte-parole du gouvernement allemand, interrogé sur des déclarations de Nicolas Sarkozy la veille sur le sujet. "La libre circulation des personnes compte parmi les réalisations les plus concrètes et les plus importantes de l'intégration européenne et constituent une liberté fondamentale", a déclaré le porte-parole Georg Streiter lors d'un point de presse. "Nous ne souhaitons toutefois pas nous exprimer en détail" sur ces "thèmes de campagne électorale très spécifiquement français".  

 

On comprend que le gouvernement allemand ne veuille pas y mettre les mains (dans la campagne française). Un boulot d'éboueur qui va je l'espère effrayer les plus conservateurs du cercle Merkel-Cameron-Rajoy et autres amis de Orbán.

 

 

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