Par où commencer ? En vrac on a dit ! On ne commence pas, on finit par tout balancer... allez zou !
FESTIVAL BRASSENS
Je vais malheureusement, et une fois de plus, rater le Festival Brassens près de Berlin. Il a lieu ce week-end et je serai moi-même quelque part sur la mer Baltique (à Binz, sur l'île de Rügen).
Le festival Brassens de Basdorf a réussi à acquérir une renommée internationale grâce à sa diversité culturelle, ses rencontres musicales de très grande qualité, ses participants pleins d’engagement, de talents et de franchise et grâce à son esprit convivial et fraternel.
BACK TO THE CHAUSSSURE
Le 08 septembre dernier la grande firme américaine qui fait travailler des petits enfants du bout du monde (c'est à dire, la porte à côté) a annoncé la sortie des chaussures de sport aperçues dans le film Retour Vers Le Futur II. Oui je sais, c'est idiot. Mais quand Nike avait déposé la licence de ces baskets à laçage automatique l'an dernier, j'avais souri d'une de ces risettes qui a le goût du rêve. Dans le film, le personnage de Marty McFly tombe sur ces chaussures en 2015.
En 2011 Nike les a donc produites, au nombre de 1500 très précisément. Elles sont en vente sur eBay et tous les profits seront reversés à l'association de l'acteur Michael J.Fox, atteint lui-même de la maladie de Parkinson.
Et puis, en tant que fan de la trilogie, cela m'a permis de revoir le Doc dans ce petit film promotionnel. Que du plaisir et pleins de clins d'oeil.
Et puis les tristes nouvelles qui font valser notre petit monde...
En France, notre candidat permanent a annoncé hier vouloir construire plus de... prisons. Moins d'écoles et plus de prisons, on vous fait un dessin ou bien vous revotez Sarkozy en 2012 ?? Notre président qui voit se rapprocher dangereusement certaines histoires de son petit derrière : L'affaire Karachi se rapproche de Sarkozy. Que va-t-il inventer, sur quoi va-t-il pouvoir détourner notre attention ? Vite ! Trouver des casseroles à Hollande !
Pendant ce temps-là on lit des choses comme ça : La France a perdu le quart de ses exploitations agricoles en 10 ans. Et sans pour autant me donner envie de revoir un énième remake de La Guerre des Boutons, je pense à mon oncle Luc et à mes grands-parents. Bout de jardin et de labeur qui sera peut-être un jour plus qu'une image perdue dans ma mémoire.
Terminons avec ces élèves de collège, à Nantes, qui se voient privés de manuels scolaires pour des impayés de cantine.
Pas drôle tout ça hein ? Et ce n'est pas mes chaussures du futur qui sauront me consoler. En revanche, je suis sûr qu'en fredonnant du Brassens, petit à petit, je me sentirais mieux. Et encore plus, on redressera notre tête et notre coeur, comme le Petit Gibus, en chantonnant les bons mots de l'ours de Sète. C'est évident.
Reviens George... reviens !
Sous tous les cieux sans vergogne
C'est un usag' bien établi
Dès qu'il s'agit d'rosser les cognes
Tout le monde se réconcilie
Ces furies perdant tout' mesure
Se ruèrent sur les guignols
Et donnèrent je vous l'assure
Un spectacle assez croquignol
En voyant ces braves pandores
Etre à deux doigts de succomber
Moi, j'bichais car je les adore
Sous la forme de macchabées
De la mansarde où je réside
J'exitais les farouches bras
Des mégères gendarmicides
En criant: "Hip, hip, hip, hourra!"
Frénétiqu' l'un' d'elles attache
Le vieux maréchal des logis
Et lui fait crier: "Mort aux vaches,
Mort aux lois, vive l'anarchie!"
Une autre fourre avec rudesse
Le crâne d'un de ses lourdauds
Entre ses gigantesques fesses
Qu'elle serre comme un étau