Menu
Philippe Duquesne un Deschiens par hasard et pas rasé

Philippe Duquesne un Deschiens par hasard et pas rasé

Quand on aime à la folie une oeuvre, un canon de chansons (je n'aime pas l'expression mais faute de grives...), on en chérie d'autant plus les petits trésors cachés. Chez Gainsbourg ou chez les p'tits gars de Liverpool, ça tombe bien, on les collectionne.

"Par hasard et pas rasé", c'est le titre d'un spectacle théâtral et musical imaginé par le comédien Philippe Duquesne autour du répertoire méconnu de Serge Gainsbourg. Avec l'aide de Camille Granville à la mise en scène, l'ex membre des Deschiens a mis l'accent sur des titres peu connus de l'homme à la tête de chou. 

http://www.lemonfort.fr/media/monfort/34-duquesne1.jpg

 

Il campe Francky, un chanteur de province, avec cheveux gominés et costume de scène, qui cachetonne dans les petites salles en chantant du Nougaro, du Eddy Mitchell. Et puis un soir, il doit chanter du Gainbourg, entouré de deux choristes un tantinet nunuches et de trois musiciens un peu ringards. Mais en trois actes et vingt-huit chansons, tout ce beau monde va dévoiler son talent et Francky deviendra Serge, chemise en jean et sensibilité à fleur de peau. 

 

Petit extrait du spectacle.

 

Philippe Duquesne débute sa carrière professionnelle dans la compagnie de Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff. Il y restera plus de 10 ans.

Parallèlement, il fait bien sûr partie de la célèbre aventure des Deschiens. Repéré par d’autres metteurs en scène talentueux, on le verra ainsi jouer au cinéma. Depuis, il y a eu dans la carrière de ce Béthunois quelques clins d'oeil au grand Serge : un rôle dans "Elisa", le film de Jean Becker où la célèbre chanson revient comme une ritournelle entêtante et puis un autre dans "Gainsbourg Vie héroïque" de Joan Sfar. Mais dans "Par hasard et pas rasé", il a enfin le premier rôle.

http://img510.imageshack.us/img510/3738/duquesne8201up3.jpg

 

Petit entretien au débauché entre Jacky et Philippe.

 

 

 

Je profite de l'occasion qui fait le lardon et balance cette naïve interprétation a capella et mouillée d'un pastiche doo-wop que Gainsbourg avait sorti en 1975.